Bien que non perceptibles par l’œil humain, les champs électromagnétiques naturels sont partout présents dans notre environnement. L’apparition dans l’atmosphère de charges électriques sous l’influence d’orages donne naissance à un champ électrique. L’aiguille d’une boussole indique la direction nord-sud. De même les oiseaux migrateurs retrouvent leurs habitats d’été grâce au magnétisme terrestre. Plus proche de nous, les champs artificiels, créés par l’homme, sont omniprésents.
Les champs électromagnétiques naturels
Les champs cosmiques
Dans notre vie quotidienne, nous sommes soumis à de multiples champs électromagnétiques naturels et non perceptibles par l’œil humain. Certains sont indispensables à la vie comme la lumière. D’autres résultent des mouvements de déplacements de la terre sur elle-même et dans l’espace. Les déplacements des éléments internes de la terre, noyaux (constitués de fer, nickel, soufre, …), manteau, écorce du globe terrestre provoque un effet dynamo. Ces ondes se propagent à partir du centre de la terre vers la croûte terrestre.
Les champs telluriques
Par ailleurs, chaque métal présent dans le sous-sol forme un réseau particulier. Les énergies qui se dégagent de certains réseaux, en or ou en argent, seront bénéfiques pour les êtres vivants. D’autres, sont plus nocives (fer, nickel, …) et peuvent occasionner des déséquilibres. Les réseaux les plus utilisés par les géobiologues sont les réseaux Hartmann (nickel) et Curry (fer). Ils sont plus perceptibles et forment un maillage analogue aux mailles d’un filet.
Les champs électromagnétiques artificiels
Depuis la révolution industrielle du XIXème siècle et l’invention de l’électricité par Thomas Alva Edison en 1878, l’homme à modifier durablement son environnement (développement des villes et des usines, agriculture intensive, …). Les nouvelles technologies de transmission de l’information sont présentes partout dans notre quotidien. Ce qui en résulte que tout appareil émet de plus en plus des champs électromagnétiques en permanence.
Les champs électromagnétiques de basse et haute fréquence
Les principales hautes fréquences utilisées
Le Wifi
Quel que soit sa fréquence, il est particulièrement toxique. Il émet en permanence et est accompagné d’ondes pulsées en extrême basse fréquence. Cela perturbe la santé et notamment l’activité électrique du cerveau et le système endocrinien. La gamme de fréquence est de 2,4 à 5 GHz, la puissance est de 0,1 Watt.
Le téléphone portable
Les utilisateurs sont très exposés en raison de l’infime distance qui sépare l’appareil de leur corps.
Fréquences d’émission pour la 2G : 900 / 1 800 MHz ; pour la 3G : 900 / 2 100 MHz ; pour la 4G : 800/2 600 MHz. Les puissances d’émission varient en fonction des fréquences, 2 W pour la 2G (GSM 900 MHz), 0.125 W pour la 3G.
La 5G
Depuis le lancement de la nouvelle génération de téléphonie mobile 5G début décembre 2020, les opérateurs télécoms déploient à tour de bras. Aujourd’hui, ils utilisent des fréquences habituellement destinées pour la 2G, 3G ou 4G. Au 31 janvier 2021, on compte près de 10 000 sites 5G ouverts commercialement (données ARCEP).
La 5G en bande millimétrique (bande des 26 Ghz) est actuellement expérimentée.
Ces nouvelles bandes de fréquences permettront d’atteindre de très hauts débits, 20 Gbit/s en débit descendant (ce que je reçois), 10 Gbit/s en débit montant (ce que j’envois). Elles répondront aux besoins localisés de réseaux mobiles en zones très denses, et permettront de développer de nouveaux services dédiés à l’industrie.
Gbit/s : quantité de données numériques transmises en 1 seconde. 1 Giga =1 milliard
Le téléphone sans fil DECT
Leur puissance est inférieure à celle des téléphones portables cependant la base de ces appareils émet en continu. Fréquence de 1800 à 1900 Mhz et puissance :de 100 mW à 500 mw.
L’électricité sale
Tous les appareillages électriques, transformateurs, compteurs communiquant (Linky), onduleurs, appareils électroménagers ainsi que les installations industrielles raccordées sur le réseau électrique 50 Hz créent un bruit électromagnétique. On parle d’une déformation de la tension sinusoïdale. Cette pollution véhiculée par le circuit électrique de nos habitations peut provoquer des désordres, neurologiques, cardiaques, respiratoires, dermatologiques… La mesure du courant induit dans le corps humain indique la tension en périphérie du corps. De plus, ces courants induits ont un impact économique.
La pose de filtres spécifiques permet de limiter ces champs électromagnétiques néfastes.
Mesure de la puissance de rayonnement sur le corps humain
Le corps humain absorbe l’émission des ondes électromagnétiques. La mesure de référence utilisée est le Débit d’Absorption Spécifique (DAS) qui indique la puissance de rayonnement, en Watt, absorbée par le corps humain. Elle est prise sur une tête artificielle, à puissance maxi pour les différentes gammes d’ondes du mobile. La plus grande valeur trouvée est retenue comme valeur officielle de DAS et doit être inférieure à la norme fixée à 2W/Kg en France.
Ces limites d’exposition sont définies par la recommandation européenne 1999/519/CE. Ils sont repris dans la réglementation française par l’arrêté du 8 octobre 2003 fixant les spécifications techniques applicables aux équipements terminaux radioélectriques.
En Allemagne : le gouvernement recommande l’utilisation de connexions filaires pour raison sanitaire procurant une plus grande fiabilité technique tout en préservant la santé. Le Parlement Européen et le Conseil de l’Europe préconisent également l’abandon du WI-FI. Le rapport Bioinitiative 2012, présente la synthèse de 1800 nouvelles études confirmant la nocivité des ondes et de l’urgence des nouvelles normes de protection – Janv. 2013. En France, le Professeur BELPOMME a mis en place un accueil et une information sur l ‘hyper-électrosensibilité.